Who want to play with us ? [PV Libre]

Sanji Ichi = Merrykcle’ slaves

Cela faisait longtemps que les triplés étaient assis là, à jouer aux cartes, l’air ennuyé et pas gêné le moins du monde. La buée présente ne les embarrassait elle-même pas du tout et la chaleur qu’ils ne pouvaient sentir les aurait sans doute fait suffoquer de leur vivant. Chacun avec leur « deux rouges éternels » que leur jeu volé à plusieurs personnes comptait en triple, fixait avec discrétion le jeu de l’autre, ils posaient leurs cartes les unes après les autres sans se presser. C’était le week-end et ils n’avaient vu personne pour l’instant. Peut-être les gens avaient été prévenus de leur intrusion dans les sources ? Ce n’était pourtant pas jour d’école, les élèves rebelles n’avaient donc rien à craindre. Posant sa tête dure sur le torse de Mamoru qui rougit légèrement mais instantanément, Masaru eut une belle vue sur ses cartes durant quelques instants, pensant que seule la couleur différenciait ces dernières des siennes.
Minoru avait-il une fois de plus mélangé comme un imbécile ? Non… Il était arrivé la même chose tout à l’heure… A dix-huit reprises mais, bien entendu, ce n’était qu’une « coïncidence ».
Reprenant sa place en souriant, il mit son incroyable deux rouges après que ses frères aient mis le leur puis se promis de poser le changement de tour pour que le petit dernier se prenne son plus quatre, carte que ce dernier avait et que, cela venait d’être prouver, Mamoru avait lui-même. En gros, c’était lui qui allait se prendre un super plus douze. Et il ne pourra même pas changer la couleur… C’était la vingt-septième partie… Et ce sera la sixième fois qu’il se prendra un plus douze. Plutôt mouvementées ces parties…
Minoru parla le premier.

« Vous avez vu Merrykcle aujourd’hui ? Vous pensez qu’elle donne cours même si c’est le week-end ? »

Les deux autres n’avaient même pas besoin de réfléchir pour trouver une réponse correcte et raisonnable.

« La question ne se pose même pas : oui. Ce ne sera pas la première fois, d’ailleurs. »
« Plus sadique qu’elle tu meurs… »
« Chacun a ses problèmes… Pour elle, c’est mental. »

Soupirant tous en même temps, ils éclatèrent de rire, rire léger qui dura à peine une seconde. Se collant contre le mur, Masaru poursuivit.

« Mais j’avoue qu’elle me fait bien rire. Même si elle me fait peur... »
« … Pour faire peur, elle fait peur… »
« Tout le monde a ses qualités… »

Ce mot-ci n’était pas réellement le mot approprié mais bon… Devons-nous l’échanger par « défauts » ?

« En fait… On est dans quelles sources thermales ? Fille ou garçon ? »
« On le saura quand quelqu’un entrera… »
« Tu jugeras si c’est un pervers ou pas par la suite, hein, Masaru ? »
« Pourquoi moi ? »
« Bah… Tu es maître dans cette matière pourtant… »

Dans un grand fracas, Minoru fut projeté dans l’eau, son frère soi-disant pervers sur lui, l’enveloppant et lui mettant quelques coups inoffensifs gratuits, le sourire aux lèvres, tandis que le plus âgé admirait la scène un peu plus loin (au cas où), le regard amusé.

« On a les mêmes gênes, tu es exactement comme moi. M’insulter revient à t’insulter toi-même ! »

Pendant ce temps, à la surface d’où les bulles n’arrêtaient pas d’éclater, une personne se tenait debout, droite, fixant les trois esprits stupides qui ne cessaient de se dire des « mots d’amour fougueux » sous l’eau… En toute amitié.

Invité

Eu était en week-end et elle n'avait aucune mission pour ses deux jours de libres. Elle alla donc en direction des sources thermal pour se détendre mais son visage ne bougerait pas d'un poil. Sue la route les prinnys la saluaient car ils l'aimaient bien. Elle fesait de même mais sans sourire. Eu avait un petit panier de takoyakis avec elle. Arrivée à la source elle mit son panier sur une bouée et commença à se déshabiller mais elle garda son armure. Arrivée dans l'eau elle se mit dans un coin sans bruit, ses cheveux flottaient dans l'eau et son carnet ,posé sur un rocher, était au sec. Puis Eu entendit du bruit. Des rires pour être précis.

« Mais j’avoue qu’elle me fait bien rire. Même si elle me fait peur... »
« … Pour faire peur, elle fait peur… »
« Tout le monde a ses qualités… »

Puis les trois hommes rajoutèrent.

« En fait… On est dans quelles sources thermales ? Fille ou garçon ? »
« On le saura quand quelqu’un entrera… »
« Tu jugeras si c’est un pervers ou pas par la suite, hein, Masaru ? »
« Pourquoi moi ? »
« Bah… Tu es maître dans cette matière pourtant… »

Et cela se termina en dispute mais au bout d'un moment cela gênait trop Eu donc elle s'avança ne laissant que sa tête or de l'eau et elle écrivit sur son carnet.

"Si cela n'est pas trop demandé je vous prierais de faire mon de bruit s'il vous plait"

Son visage était encore moins expressif que d'habitude.

Sanji Ichi = Merrykcle’ slaves

La bataille de Minoru et Masaru commençant à être longue, Mamoru s’en était lassé depuis quelques secondes et était revenu sur la « terre ferme ». Fixant ses deux frères, il ne pouvait que penser qu’ils avaient l’air… Idiots mais en bonne santé. Mentale, du moins.
Alors qu’il allait soupirer de plaisir, une personne l’interrompit, se mettant devant lui. Prenant un cahier blanc, elle écrivit.

« Si cela n’est pas trop demandé, je vous prierai de faire moins de bruit s’il vous plaît. »

Cessant tout de suite de se battre, ayant vue la scène, les deux autres remontèrent à la surface.
Devant eux se tenait une jeune fille en armure. Son visage, entouré de cheveux longs et blancs, était constitué de deux grands yeux bleus brillants ainsi que de fines lèvres roses. Ses joues encore joufflues trahissaient son jeune âge mais son armure lui donnait l’air mature et une belle allure. Un autre détail frappant : son écriture était bien lisible… Ce qui n’était pas tellement le cas d’une certaine prof sadique que connaissaient les trois frères.
Masaru rompit le silence qui n’avait duré que quelques secondes le premier, mettant son menton sur l’épaule gauche de Minoru, lequel se tenait devant lui et regardait les cheveux couleur souris bizarres de la jeune fille.

« Ah ! Nous sommes chez les filles alors… C’est nul. Les filles ne savent pas vraiment jouer au uno… »

Mamoru continua.

« Et nous n’avons pas vraiment le droit de donner des coups de poings amicaux aux filles dans le but de les sonner puis de les traîner jusqu’à leur salle de cours… »

Soupirant et croisant les bras, les trois garçons ne purent que se plaindre eux-mêmes. Ayant été obligés de retenir tous les prénoms, noms, âges, visages et pouvoirs des élèves rebelles de cette école, ils avaient tout de suite reconnue la personne se tenant devant eux. Hellscythe Euclidwood, 1500 ans, buveuse d’âme, soigne plus que ne blesse. Heureusement pour eux, ils avaient tout le temps qu’ils voulaient et avait donc appris l’histoire des élèves de leur prof sadique et soi-disant préférée. Ils pouvaient dans ce cas faire ce qu’ils voulaient de leurs victimes. Etant de bonne humeur et sachant que c’était le week-end, ils ne feront pourtant rien de bien méchant aujourd’hui.
Sortant de l’eau, les deux plus jeunes encerclèrent avec l’aide de leur aîné la jeune fille, un sourire charmeur sur le visage. Se solidifiant, ils la prirent soit par les bras soit par les épaules et, d’une voix enjouée, joyeuse, s’écrièrent en même temps tout en l’emportant dans l’eau lentement.

« Tu veux qu’on te lave les cheveux ? A moins que tu ne veuilles jouer aux cartes ? Qui sait, tu as peut-être une chance de nous battre. Allez, allez, viens, mets-toi à l’aise, t’inquiète on s’occupe de tout. »

Peu à peu qu’ils l’attiraient dans l’eau chaude, leur sourire s’étirait un peu plus, mettant en valeur le regard mesquin et brillant qu’ils arboraient, rendant leur expression du visage aussi sadique qu’étaient leurs pensées similaires.
La jeune femme était coincée. La jeune femme ne pouvait plus fuir. La jeune femme était un peu… Mal barrée.

Invité

Ils avaient tout les trois examiné Eu et l'un d'eux rompa le silence.

« Ah ! Nous sommes chez les filles alors… C’est nul. Les filles ne savent pas vraiment jouer au uno… »

et l'autre continua.

« Et nous n’avons pas vraiment le droit de donner des coups de poings amicaux aux filles dans le but de les sonner puis de les traîner jusqu’à leur salle de cours… »

Puis ils commencèrent à encercler Eu et l'attrapèrent. Ils s'exclamèrent en même temps.

« Tu veux qu’on te lave les cheveux ? A moins que tu ne veuilles jouer aux cartes ? Qui sait, tu as peut-être une chance de nous battre. Allez, allez, viens, mets-toi à l’aise, t’inquiète on s’occupe de tout. »

Ils commencèrent à l'emmener dans l'eau avec un sourire des plus déplaisant. Ils la jetèrent dans l'eau. Heureusement qu'elle avait sa serviette sinon ils auraient tout vu et elle serait furax. Lorsqu'elle resortit la tête de l'eau, Eu ne dit rien car son bloc note était resté sur la terre ferme.

Sanji Ichi = Merrykcle’ slaves

Les trois garçons regardaient avec amusement la jeune femme du nom de Euclidwood, leur sourire charmeur toujours collé sur leur visage transparent. Cette dernière, de l'eau jusqu'au cou, les regardait un peu de travers mais, bizarrement, semblait ne rien pouvoir dire. Se rappelant que sa première approche avait été faite avec l'aide, la grâce et la gentillesse d'un calepin et d'un stylo, les trois morts réincarnés se retournèrent en même temps vers ceux-ci. Marchant lentement vers l'endroit où les objets avaient été déposés ou peut-être sûrement lancés, les triplés mirent chacun une de ses mains sur ses hanches.

« J'avais oublié qu'elle ne pouvait communiquer sans. »

Avaient-ils murmuré d'une même voix embêtée, grave et ennuyée.
Prenant doucement le bloc-note, Mamoru laissa le soin de prendre le stylo à Masaru tandis que Minoru fixait ses deux frères avec tendresse et... Incompréhension. Étant en présence d'une fille inconnue, il ne pouvait, bien sûr, lancer une de ses phrases idiotes, naïves et sans importance... Mais néanmoins mignonnes, honnêtes et craquantes. Suivant le groupe, il se mit à son tour devant la jeune fille, continuant, tout comme ses frères, à arborer son sourire sadique, mesquin mais fier et plutôt classe.
Ne se solidifiant pas, Masaru plongea en premier dans l'eau, en silence, sans faire un seul bruit. Mamoru, lui entra avec douceur dans l'eau et se mit juste à la droite de l'Euclidwood muette tandis que Minoru prenait place derrière cette dernière, le cahier aux feuilles aussi blanches que les cheveux de la fille avec laquelle les trois imbéciles d'esprits sans différences physiques aucunes allaient passer un assez bon moment.
Masaru remonta soudainement à la surface, mettant son visage à quelques centimètres de celui de la presque inconnue, une bouteille de shampoing dans la main.

« Je prends le devant... »
« … Côtés... »
« Derrière ! »

Marquant une légère pause, riant en même temps, ils continuèrent ensemble.

« On essaiera de ne pas te faire mal et d'y aller le plus doucement possible ! »

Mentir, c'était mal... A ce qu'il paraissait. Ce n'était bizarrement pas le point de vue de leur Sensei alors... Ce proverbe pouvait bien « aller se faire foutre ».
Ouvrant la bouteille de shampoing, laissant entendre un petit clic, Masaru appuya sur cette dernière, laissant le liquide blanc, soyeux et doux tomber dans les mains durcies de ses deux frères. La jeune fille toujours bien encerclée et maintenue par le trio, elle n'allait pas pouvoir s'en sortir facilement.
Les trois frères se regardèrent puis, voyant que tout était prêt, s'exclamèrent en souriant de plus belle.

« Let's go. »

Aussitôt, les six mains s'écrasèrent sur le haut du crâne de la pauvre adolescente. Faisant des gestes rapides sans même faire attention à « caresser » celle-ci dans le sens du cheveux, ils emmêlaient, tiraient, arrachaient, l'expression du visage pourtant sérieuse. Leur regard brillant d'excitation devant sans aucun doute trahir leurs intentions pour le moins... Amicales, gentilles et attentionnée.
Mettant leurs jambes de sortes à ce que la lycéenne ne puisse ne serait-ce bouger un doigt, ils prirent la décision de continuer leurs mouvements pour les moins tendres et doux jusqu'à l'arrivée d'une autre personne. Espérons pour la martyrisée que cette dernière arrive bientôt.

Invité

Après avoir zieuté Eu ,les trois esprits se mirent à entrer dans l'eau tour à tour. Un passa par derrière elle, un autre sur son coté et le dernier devant elle avec une bouteille de shamppoing. Ils s'en mirent dans les mains et dirent.

« Je prends le devant... »
« … Côtés... »
« Derrière ! »

Puis ils se jetèrent sur le dessus du crâne de Eu. Sois disant ils n'allèrent pas lui faire du mal mais ça lui chauffait la tête. Mais pour ne pas blesser quelqu'un elle ne dis rien et son visage resta stricte. Elle rabaissa assez sa tête car comme les triplés la bloquaient elle ne pouvait pas bouger. Elle avait mal très mal. Elle ferma les yeux un instant et comme par hasard (elle n'avait pas dormit) Eu s'endorma et comme elle ne sentait plus rien elle dormait paisiblement en se faisant toujours martyriser.

-zzzzzz

Sanji Ichi = Merrykcle’ slaves

Mamoru, Masaru et Minoru commençaient à prendre un bon rythme coordonné quand les ténèbres s’emparèrent de la pièce. Alors qu’ils allaient pour la énième fois refaire les mêmes mouvements, la tête de la jeune fille qu’ils martyrisaient, si l’on put dire, bascula en avant, traversant le torse non solidifié de Masaru. La tête n’était qu’à quelques millimètres seulement de la surface de l’eau lorsque l’aîné fit une bonne action en la rattrapant brusquement. Se regardant tous les trois, ils furent aussi surpris que la fois où ils avaient retrouvée leur Sensei avec un autre homme qu’eux. Mais ils se reprirent, bien entendu, très vite. Mais la question s’était quand même posée : « Comment peut-on s’endormir alors que des personnes aussi gentilles, pures et innocentes que Marie, la seule vierge de laquelle était sorti un enfant du nom de Jésus, vous « massaient » puissamment et avec fougue la tête ?!
Se reprenant donc et arborant dans le même cas leur sourire mesquin, les deux aînés laissèrent « le corps » de la jeune fille sous la garde du plus jeune et sortir du bain chaud dont ils ne pouvaient sentir, d’ailleurs, la chaleur initiale. La scène était plutôt marrante : Minoru faisant de son mieux pour supporter Euclidwood pour ne pas que cette dernière ne se noie comme dans Titanic et Masaru qui se disputait gentiment avec Mamoru pour avoir le plus grand seau. Ces derniers, riant, vinrent à cette conclusion : déterminons qui aura le plus large en jouant à pierre, papier, ciseaux ! Haha. Comme c’est ironique. Mamoru gagna après quatre-vingt seize manches… En trichant, bien entendu.
Remplissant les seaux d’eau froide rapidement, ils se retournèrent vers Minoru. Ce dernier, le même sourire sadique que ses frères collé sur le visage, soutenait encore et toujours Euclidwood qui semblait encore et toujours endormie.
Tous les trois étaient maintenant tout autour de la victime. L’aîné commença, murmurant.

« Nous faisons une nouvelle fois une bonne action. »

Et les autres suivirent.

« Oui, regardez comme elle a l’air apeurée. »
« Elle doit faire un mauvais rêve »
« La pauvre… Il faut abréger ses souffrances… »
« Oui, il faut l’aider… »
« … C’est ça… »

D’un coup, Masaru et Mamoru vidèrent les seaux d’eau très froide sur la petite tête mignonne et, surtout, pleine de shampoing de la petite adolescente, leur sourire pour le moins charmeur toujours sur leur visage, leurs grands yeux verts brillants, adorables bien mis en évidence grâce à la couleur de la pièce. Minoru s’étant, de plus, écarté au bon moment, Euclidwood ne tarderait pas à se prendre un bon plat grâce à l’eau, celle-ci brulante, dans laquelle elle était depuis un bon moment.
Se demandant ce qu’ils pourraient bien faire d’autre comme trucs sympa à la jeune fille, les triplés s’arrêtèrent un moment de gesticuler.

Invité

Eu dormait paisiblement.Elle n'entendais rien et sentait juste que les triplés avait arrêté leur supplice. Après s'être endormis elle rêvait du passé. Elle vit le visage de son ami qui est défunt. Elle rêvait des moment passés mais à un moment juste au moment où les triplés l'asperjèrent d'eau glacée, elle rêva du moment où l'homme fut tué. Elle se réveilla dans une colère noir et à quelque millimètres de l'eau. Elle se retourna pour donner un coup de poing à l'un des trois mais elle ne toucha que le seau qui s'envola loin très loin. Puis elle frappa dans l'eau se qui fit j'aillir la moitier du bassin. L'eau s'arrêtait au dessus de sa taille. Elle commença à gueuler.

<<Sales pervers vous allez me la payer.>>

Elle commença à sortir sa faux et se jeta sur les triplés.

Sanji Ichi = Merrykcle’ slaves

Alors qu’ils allaient tous les trois chercher d’autres seaux dans le but de les remplir et de les jeter en toute amitié et de nouveau sur leur nouvelle amie, cette dernière commença à s’animer dangereusement. Posant brusquement et avec force son poing sur le pot qui était il y avait à peine deux secondes dans les mains solidifiées de Mamoru, elle cria, soudainement énervée, ignorant totalement le seau qui prenait une leçon de vol gratuite et l’eau qui giclait un peu partout.

« Sales pervers, vous allez me le payer ! »

Phrase à laquelle ne purent répondre les trois garçons aux yeux grands ouverts que par ce grand cri de guerre :

« Ah ! Elle parle !!! »

Mais ceci s’était passé un peu avant que la jeune fille au visage plutôt… Effrayant, ait sortie sa longue, puissante faux et commence à courir derrière les fantômes aux yeux bleus-verts exorbités mais brillants d’excitation.
Ces derniers, véritablement choqués par ce qu’ils venaient d’entendre (oui, d’entendre pas de lire !), firent comme à leur habitude lorsque la situation devenait, pour ainsi dire, critique : fuir… Ou presque. Minoru avait, de plus, pris le soin de garder le bloc note et le stylo sûrement aimés par Euclidwood. Mais qu’allait-il faire avec ceci ? Allez savoir… C’était Minoru, personne ne pouvait prévenir les conneries naïves et des fois vraiment à côté de la plaque mais gentilles et attentionnées du petit dernier… Quant à Masaru, il fixait, non sans faire quand même attention à l’adolescente, son aîné de quelques secondes avec envie. Ce dernier tenait toujours fermement son sceau autrefois rempli d’eau gelée alors que celui du deuxième avait fait le grand saut… Aah Masaru… Quand cesseras-tu d’être jaloux ?
La soi-disant muette qui gueulait maintenant comme une femme en train d’accoucher, avait peut-être comme but de les exterminer tous jusqu’au dernier, cela n’obligeait cependant pas les triplés à sortir immédiatement par la porte ou à traverser instinctivement les murs… Ou même à crier comme des filles en détresse.
Au contraire, ces derniers, peut-être surpris et un peu désorientés, arboraient toujours leur sourire fier.

« Elle a parlé ! »
« Elle a vraiment parlé… »
« Et elle parle encore en ce moment ! »
« J’appellerais plutôt ça « gueuler ». »
« Mon Dieu Masaru ! Quelle vulgarité !! »
« Tu vois ça un peu… »
« Je vais prendre exemple sur toi, mon frère ! »
« On a les mêmes gènes : tu ne vas pas, tu te dois de suivre mon exemple ! »

Se dispersant rapidement, chacun prit son coin de la pièce, se demandant qui la jeune fille hystérique allait-elle choisir, continuant à parler, leur voix résonnant dans la pièce chauffée. Alors, par qui Euclidwood allait-elle commencer ? A moins qu’elle ne préfère détruire la pièce en même temps que les trois esprits qui, soit dit en passant, étaient déjà morts… Qui vivra verra… N’est-ce pas ?