NogaitLaisse-moi tranquile
| Sujet: Quand la faim vous tiraille... [PV Luna] Sam 9 Avr - 0:58 | |
| Ce jour-là, je me réveillai en sursaut, couvert de sueur. Roulant des yeux affolés, je portai ma main tremblante à ma table de nuit et allumai la légère lumière de ma lampe. Le simple éclat qu'elle émit me brûla la rétine des yeux. Je roulai par terre, mes mains couvrant mes yeux meurtris, me retenant de crier de douleur pour ne pas éveiller tout le voisinage. A l'aveuglette, j'éteignit l'éclairage, mais mes yeux me firent encore souffrir lorsque je les rouvrit. La lumière du dehors filtrait à travers les volets. C'était encore l'après-midi ? Pourquoi m'étais-je réveillé si tôt ? Tremblant de tous mes membres, je me mis debout, mais du m'accrocher aux meubles pour ne pas retomber. Ma tête me tournait et semblait sur le point d'exploser. Une incroyable pression s'exerçait sur mes trempes. Et surtout, ma bouche était sèche. Très sèche. Comprenant enfin, et avec effroi ce qu'il m'arrivait, je me jetai sur mon calendrier. Sur le jour d'aujourd'hui, je vis une croie rouge. Comment ne l'avais-je pas remarqué, alors que je prenait soin de démarqué chaque période ? J'avalai bruyament le peu de salive qui avait bien voulu arriver à ma bouche. C'était la soif. Tout les mois, elle me prenait un jour ou deux, voir trois avec de la malchance. Alors j'entendis des rires en provenance du couloir. Des vois venant de l'étage en dessous. Je sentis l'odeur de chaque personne présente dans le batiement. Je me mordis si fort la lèvre qu'elle en saigna, me ramenant à la dure réalité. Je devais partir d'ici le temps que ça passe. Il y avait trop de monde, trop de risques... J'avais toujours faim, mais je parvenait à me maîtriser, excepté lors de la soif. A ces moments-là, un vampire qui a la malchange de l'avoir régulièrement, comme moi, n'était plus la bacille de lui-même, lorsqu'il voyait le sang couler. Je ne voulait pas prendre de risques, car je savait très bien que mes sens vampiriques n'attendraient pas que le sang coulent si ils se rendent compte que je suis à proximité d'une autre personne, vu comme je les nouris peu. Je me couvri de gel anti-uv et mis une paire de lunettes de soleil, ainsi qu'une cape me recouvrant quasiement intégralement, par précaution, car plus je serai affaibli, plus je serai le pantin de moi-même. J'ouvris mes volets, plissant mes yeux, raidissant tout mes muscles par ce contact contre-nature avec le soleil encore haut dans le ciel, et sautai par la fenêtre. Je me dirigeai ensuite vers la forêt, espérant être seul. Je m'assis sur un tronc mort, reprennant me souffle, car j'avais couru afin de ne pas être trop longtemps en pleine lumière. Alors, je sursautait, tout les sens en alèrte. -Oh non... Quelqu'un était là. |
|