La nuit semblait totalement dépourvue d'étoiles tandis que je me dirigeais d'un pas lent vers les sources thermales mixtes. En effet, je me doutais qu'un samedi soir, toutes les filles de mon dortoir allaient se réunir dans celles qui leurs étaient habituellement attribuées et je voulais a tout prix éviter leurs vains et stupides bavardages pour me retrouver seule dans le calme et la tranquillité. Depuis toujours, j'appréciais la solitude et la réflexion à laquelle elle invitait: elle me procurait une agréable sensation de bien-être très apaisante. Alors que je commençais a me laisser envahir, sans plus lutter, par une douce rêverie, une pensée me traversa brusquement l'esprit, me faisant brutalement redescendre sur terre juste au moment ou j'arrivais enfin à destination après plus de vingt minutes de marche: deux semaines s'étaient écoulées en partant du jour ou j'avais mis, pour la première fois mis les pieds dans cette Académie. Deux semaines proprement interminables du point de vue charnel car je n'avais eu absolument aucune relation sexuelle avec qui que ce soit durant cette période. D'où la soudaine et cruelle sensation de manque que j'éprouvais pour la première fois d'une manière aussi intense cette nuit. Je me demandais subitement par quel miracle j'avais eu le courage de tenir jusque là moi qui avais l'habitude de faire l'amour d'une façon très régulière. Tout en formulant ces pensées, je me dévêtais promptement. Abandonnant mes vêtements sur le sol, couvert de mousse, je pénétrais a l’intérieur du bassin d'eau délicieusement chaude avec un soupir de contentement. Je ne parvenais plus a me concentrer sur autre chose, maintenant que les bienfaits de la source chaude agissaient sur mon corps, que le désir enflammé et douloureux, rappel insupportable et inacceptable de mon abstinence prolongée, apparemment chargé de me torturer jusqu'à ce que je cède à la tentation. Malheureusement, l'affreux dilemme avec lequel je m'étais débattue pendant deux semaines n'était, selon moi, pas des moindres car le seul et unique garçon avec qui, éventuellement, j'accepterais une petite partie de jambes en l'air, je le considérais juste comme un être suffisamment doué d'intelligence pour pouvoir marcher, se nourrir et dormir. Non, je suis de mauvaise foi, peut-être finalement que je le sous estime: je crois me souvenir, lors de notre rencontre, il pouvait également parler. A cette pensée, j'éclatais de rire en me remémorant les détails de ma rencontre avec les Vampire Rush Slyke, l'entrevue en elle-même s'étant parfaitement bien déroulé, bien évidemment.... Je souris ironiquement en songeant cette fois-ci au véritable fou rire que Tasha avait attrapé lorsque je lui en avais fais le récit. La pauvre elle semblait ne plus pouvoir s'arrêter, tellement elle trouvait l'anecdote hilarante. Il faut dire aussi que je suis une excellente conteuse.... j(ai la langue bien pendue et je sais, par conséquent, distribuée des piques là ou je crois que cela peut faire mal et comme généralement je suis d'une précision redoutable, les gens à qui je m'en prends me jugent comme si je n'étais seulement qu'une sale petite peste. Sincèrement, je suis persuadée que cette analyse, hâtive, ne prend réellement en compte qu'une partie de ma personnalité qui est bien plus complexe que ce que tous ces abrutis ne comprendront jamais dans leurs misérables existences. Tout à coup, j'entendis un bruit de dispute à une distance de moins de deux mètres de l'endroit où je me baignais. J'allais sortir de mon bain à regret pour signifier aux intrus d'aller barboter ailleurs, lorsque je reconnue, stupéfaite, les voix de Candice et Tasha, occupées à se chamailler.

Candice avait profité de ces dernières semaines pour se rapprocher un peu plus de Tasha. Quand elle s'est rendu compte qu'elle ne la connaissait pas si bien que ça elle lui avait proposé de se baigner toutes les deux, en intimité. Elles se dirigeaient alors vers les sources thermales mixtes, certaines qu'à cette heure si on ne les dérangerait pas. Sans se rendre compte qu'il y avait déjà quelqu'un, Candice se chamaillait avec son amie drake.

Lorsqu'elles se changeaient dans le vestiaire, elle remarqua à qu'elle point Tasha était belle. Elle enlevait ses vêtements avec grâce, un part un et Candice observait tout en rougissant. Elle avait chaud mais ce n'était pas de la gène. Elle la prit par les épaules, collant son corps chaud contre son dos et l'embrassa dans le cou, qu'elle peau douce... Elle en profita alors pour l'aider à défaire son soutient gorge. Elle se dégagea, légère et commença à avancer. Elle sentait monter en elle un élan de fièvre et de bien être. Le plaisir que lui procurait le contact avec la peau de Tasha était incommensurable.
Candice avança alors doucement dans l'eau tiède et agréable puis commença à se détendre. Elle ferma un peu les yeux mais l'image de Tasha entièrement nue la hantait toujours. Elle était envahi par se bien être que procure l'envie irrésistible de quelqu'un.

Elle n'avait pas remarqué qu'à l'ombre, dans l'eau, la vampire qu'elle avait rencontrée lors de son premier soir se relaxait aussi.

D'une pulsion fiévreuse, elle se leva et avança vers Tasha. Elle lui caressa le dos, passa ses bras derrière sa nuque et l'embrassa. Son baiser était long, pleins de tendresse et profond. Elle passa alors sa langue entre la barrière que formait ses dents et rapprocha son amie de son propre corps, se serrant contre elle.
Oui, Candice se sentait seule et avait envie de s'amuser. Depuis combien de temps n'avait-elle pas était prise dans les bras, câlinée, aimée...
Elle n'en pouvait plus de toute cette solitude qui l'entourait, elle ne demandait qu'un peu de chaleur! Pour une fois qu'elle ressentait un tel désirs, elle n'allait pas le laisser s'envoler.

Quand elle arrêta son baiser, elle caressa le visage de son amie avec tendresse et sourit :

-Si ça ne t'as pas plus, ne dis rien, juste pour cette fois, s'il te plais...

Sans attendre sa réponse, elle passa sa mains chaude sur la poitrine rebondit de Tasha. Elle s'arrêta alors, se demandant si elle était allée un peu trop loin et attendit une réaction.

A la fois fascinée et me sentant comme sur le point d'exploser tant le désir que je ressentais était intense, je laissais mes yeux brûlants de fièvre s'attardaient tel une caresse langoureuse et sensuelle sur le corps magnifique de Tasha. Autant de beauté ne devrait pas être de ce monde: elle m'envoûtait littéralement. Je me sentais conquise au delà des mots tandis que je l'observais, pénétrant avec une grâce inimaginable dans l'eau, certainement aussi chaude que moi en cet instant. Je vis aussi la petite et mignonne démone chat qui paraissait également totalement sous le charme de la drake. Comme je la comprenais! Je n'avais moi même que rarement admiré ou plutôt dévoré des yeux un tel corps, un tel miracle de la nature me semblait d'ailleurs si irréel que je n'arrivais toujours pas à admettre que je n'étais pas entrain de rêver que tout ceci était réel. Soudain, je me délectais sans aucune mesure de la vision de Candice caressant presque amoureusement la poitrine ferme et rebondis de Tasha. Incapable de me retenir davantage, je me léchais les lèvres sans retenue, le désir inassouvie courant dans tous mon corps de plus en plus insupportable. La frustration sexuelle que j'avais subi cette semaine était surement la cause de mon désir qui relevait davantage de la sauvagerie que de la douceur. Cependant, je ne m'en étonnais guère car ma nature de vampire me faisait ressentir un désir d'une tout autre manière que celle des humains stupidement ordinaire. Mes désirs charnels incluant mes fantasmes sexuelles étaient de loin plus bestial que ce qu'un faible humain pourrait espérer ressentir et vivre un jour. Lorsque Candice embrassa tendrement Tasha, je crus que mon coeur allait s'arrêter de battre sous le choc de cette vision enchanteresse. L'électricité que provoqua ce geste de Candice fût si forte que je rejetais la tête en arrière et poussais un gémissement. Je ne pouvais plus me contenir, le plaisir se diffusant en moi me possédait entièrement à présent, j'avais perdu le contrôle de mon corps que j'avais livré au désir sans plus résister a son délicieux appel. Sans m'en rendre compte, je me retrouvais allongée sur le sol couverts de mousse, complètement nue et les cuisses écartées. La respiration saccadé, impatiente de trouver ma délivrance, je laissais glissée lentement ma main droite sur mes seins et en pinçais délicatement les tétons ce qui eut pour effet de me faire sursauter de plaisir tellement les sensations que je ressentais étaient délectable. Ma main descendit ensuite doucement vers mon pubis et je frémis d'impatience. J'adorais me faire languir car quand je le faisais l'extase n'en était que plus agréable encore que d'ordinaire. Tout à coup, je sentis que quelqu'un me dévisageais avec insistance et j'eu a peine la force de tourner la tête afin découvrir son identité.....

Envahi par un immense plaisir, Candice attrapa la Drake par le poignet et l'entraina au bords de l'eau. Elle l'allongea délicatement sur le sol froid et profitant de sa nudité, elle embrassa son corps chaud en descendant doucement, s'arrêtant au nombril. Elle enjamba son corps et se mit à califourchon sur elle. Elle redressa violemment sa tête en arrière tant l'envie qui l'envahissait était grande.
Frémissante d'envie, elle remonta en léchant doucement la peau voluptueuse qui lui était offerte. Arrivé à l'extrémité de ses seins, la Neko en fit le tour avec sa langue puis, suçant ses tétons un par un, fit glisser sa main le long de sa cuisse.

La jeune fille chat eu soudain l'impression d'être observée et se retourna précipitamment, abandonnant pour quelques instant le corps délicat de son amie. Elle se redressa, toujours chevauchant la dragonne et observa la vampire qui semblait prendre du plaisir à les voir ainsi batifoler. Hors de son état naturel et cherchant à s'amuser, Candice lui fit signe de se joindre à elles.

Retournant à ses occupations antérieures, elle continua de procurer du plaisir à Tasha. Ne sentant toujours aucune résistance, elle s'aventura à mordiller les tétons rose et si sensible de la Drake. Sa main s'éloignait toujours et commença à s'approcher de son entre jambe. Elle fit des fines caresses le tour de sa verge et tremblant d'envie, fit durer un peu plus la pression. N'en pouvant plus, transpirant de plaisir, elle se laissa aller aux caresses plus sensuelles, excitant tant quelle le pouvait sa partenaire. Puis, s'accordant une nouvelle folie, elle descendit tout doucement, continuant de lécher ce corps brûlant. Elle arriva en bas du nombril, continuant sans s'arrêter ses caresses langoureuse, elle descendit et se mit à lécher délicatement la verge de son amie. Elle entendit son propre gémissement et s'arrêta un instant en sentant une présence bouillonnante derrière elle.